facebookPixel

Solid’R

” Vous commencez à comprendre le problème ? “

” Vous commencez à comprendre le problème ? “ 1998 1409 Ressources.be

Revue de Presse pour comprendre la problématique de la crise de la Filière Textile de seconde main

Le secteur de la seconde main submergé par un « tsunami » de vêtements de mauvaise qualité – Le Soir – 24/10/2024

Inondé de textiles de mauvaise qualité, le secteur appelle à réguler le marché de la fripe – RTBF – 24/10/2024

Le secteur du textile de seconde main est en crise – Canal Z – 24/10/24

Oproep aan Staatssecretaris Jansen : Dringende maatregelen nodig voor onze textielsector – Branchevereniging Kringloop Nederland – 10/10/24

Décryptage : le secteur des vêtements de seconde main est en crise – vidéo- Ultimedia pour Le Soir – 28/10/24

« Vous commencez à comprendre le problème ? » : le coup de gueule d’un média indépendant face à Shein et Temu – Le Soir – 6/11/2024 

Vos vieux vêtements perdent de la valeurs / Le secteur du tri à la peine – RTBF Auvio – 07/11/24

La filière textile ne tient plus qu’à un fil ! Vers quel business model doivent se tourner les producteurs ? – Ressources – 08/11/24

La Filière Textile de seconde main ne tient plus qu’à un fil ! – RESSOURCES – Communiqué de Presse – 24/10/24

Le marché des vêtements de seconde main attaqué de toutes parts – L’Echo – 14/11/24

La Filière Textile de seconde main ne tient plus qu’à un fil !

La Filière Textile de seconde main ne tient plus qu’à un fil ! 2560 1920 Ressources.be

La filière textile de seconde main ne tient plus qu’à un fil !

L’industrie textile fait face à une crise sans précédent. Le 8 octobre dernier, nous apprenions que SOEX and I:Collect leader européen du recyclage de textiles, vêtements et chaussures, a demandé l’ouverture d’une procédure d’insolvabilité sous administration autonome auprès du tribunal de commerce de basse Saxe, en Allemagne.

L’entreprise SOEX traite annuellement 120.000 tonnes de textiles en fin de vie et possède notamment I:Co, l’acteur principal des takeback programs pour de grandes enseignes de mode mondiales.
I:Co s’est notamment associée à des marques telles que H&M, Levi Strauss& Co., Columbia ou encore C&A. Selon le management du géant allemand, la restructuration de SOEX est motivée par « 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒́ 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑢𝑟𝑟𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑒𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑’𝐴𝑠𝑖𝑒 ».

Afin de bien évaluer l’impact que représente une telle faillite sur le marché de la fripe
allemande, cela revient à la mise à l’arrête de 20 centres de tri de la dimension de celui de l’asbl Les Petits Riens, simultanément. À l’échelle de la Belgique, cela équivaut à la disparition de 3 centres de tri de la taille des Petits Riens, d’un seul coup !

En d’autres termes, 𝐥𝐚 𝐟𝐚𝐢𝐥𝐥𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐎𝐄𝐗 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐧𝐨𝐲𝐞𝐫 𝐥’𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐮𝐧 𝐭𝐨𝐫𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐯𝐞̂𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐞́𝐬𝐢𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬, si les 27 états membres de l’union européenne ne réagissent pas immédiatement !

Les acteurs belges du réemploi sont au bord du gouffre.

Ce contexte met en évidence l’état de santé désastreux de la filière textile, où des volumes croissants de vêtements et linges de maison de très mauvaise qualité inondent la planète entière. En Belgique, les acteurs du réemploi et du recyclage des textiles de seconde main n’ont jamais autant collecté qu’aujourd’hui. Paradoxalement, ils ne se sont jamais trouvés aussi proches du gouffre, et ce à l’aube de l’obligation de la collecte sélective des textiles qui
entrera en vigueur le 1er janvier prochain.

Plus aucun opérateur ne sait que faire de ses textiles non-triés, son « original », à part le stocker. Le marché de la
fripe à l’exportation est saturé et les issues en matière de recyclage sont bouchées ou inconsistantes. Les activités de vente au détail sont en dessous de toutes les prévisions budgétaires, et les stocks de textiles destinés au marché du réemploi local gonflent inexorablement.

Ce scénario catastrophe est malheureusement une réalité pour l’entièreté de la filière et est particulièrement inquiétant pour les plus gros opérateurs de collecte, de tri et de valorisation. « Ce n’est pas la première fois que la filière traverse une crise, mais il faut bien reconnaitre que cette dernière est de taille ! Elle s’explique en partie par le développement exponentiel des acteurs comme SHEIN et TEMU et l’essor de la seconde main chinoise, qui inonde le continent africain et sud-américain. », confie Franck Kerckhof, porte-parole de la Fédération RESSOURCES.

Les producteurs de fast-fashion et d’ultra fast-fashion sont les responsables de cette crise sans précédent !

Les producteurs de fast-fashion et d’ultra fast-fashion sont les responsables de cette crise sans précédent, produisant des vêtements moins chers et de mauvaise qualité, qui s’usent rapidement et sont difficiles, voire impossibles à réemployer ou à recycler.

Tout le monde le sait, l’industrie du textile est l’une des plus polluantes au monde et produit annuellement plus de 110 millions de tonnes de textiles, dont la plupart termineront leur cycle de vie à peine 12 mois après leur mise sur le marché. Néanmoins, les producteurs de textiles n’ont pas l’intention d’appliquer le principe du « pollueur payeur », estimant que lemarché du textile de seconde main est un marché à valeur positive.

Il est vrai qu’une partie des textiles en fin de vie peuvent être valorisés positivement via lemarché de la seconde main locale ou en ligne. Mais cette fraction ne représente que 15 à 20% des textiles en fin de vie. Les 80% qui restent à traiter sont bien des déchets à valeur négative pour lesquels une prise en charge des coûts de collecte, de tri et de valorisation en vue de leur réemploi et de leur recyclage devrait être assumée par les producteurs.

Une REP textiles ne verra pas le jour avant 2028, dans le meilleur des scénarios

Un mécanisme de Responsabilité Elargie des Producteurs (REP) de textiles ne verra pas le jour avant 2028. Et pourtant, c’est bien dès aujourd’hui que la filière textile, dans son ensemble, a besoin d’un mécanisme de soutien financier permettant de couvrir les coûts de stockage et de traitements de ces textiles en fin de vie, qui ne sont pas pris en charge
par les producteurs.

C’est pourquoi, le secteur dans son ensemble exhorte les 3 régions à mettre en place un fonds d’urgence intermédiaire qui permettra de financer la collecte sélective et le tri des textiles au 1er janvier 2025.

Le secteur exhorte la Belgique et les 27 à réguler le marché du textile afin de réduire la mise sur le marché de textiles de mauvaise qualité, investir massivement dans des solutions de recyclage en Europe et imposer aux producteurs l’utilisation de fibres recyclées.

Une crise sans précédent dans le secteur du réemploi et du recyclage.

Les prix des textiles de seconde main connaissent une baisse significative, tandis que les coûts associés à la collecte, au tri et à la valorisation ne cessent d’augmenter. Depuis le premier trimestre 2024, la vente des vêtements de seconde main ne parvient plus à couvrir les frais de traitement, provoquant de graves tensions financières pour les acteurs du
secteur. Les centre de tri sont surchargés et augmentent le risque que de nombreux textiles encore valorisables finissent à l’incinérateur, et les coûts supplémentaires que cela entraîne pour les intercommunales et les régions pourraient être répercutés sur les habitants.

Un besoin urgent de compétitivité pour le secteur

À moyen terme, il est impératif de renforcer la compétitivité du secteur textile, un objectif aligné sur l’ambition de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de développer une économie sociale et circulaire robuste et compétitive. Pour y parvenir, l’UE doit stimuler la demande de textiles en fin de vie, accroître les capacités de réemploi et de recyclage et favoriser l’utilisation de matériaux durables grâce à de nouvelles normes d’écoconception et d’écomodulation. Les membres de réseau européen RREUSE suggèrent de réguler le marché en introduisant un pourcentage minimal obligatoire de textile recyclé dans tous les produits mis sur le marché européen, avec des objectifs de hausse progressive

2024 : une année catastrophique pour le secteur

Le secteur alerte sur cette crise depuis plusieurs mois. Dès la fin du premier trimestre, les membres du réseau RREUSE dénonçait déjà la situation difficile des acteurs de l’économie sociale et circulaires de textiles européens. Des préoccupations similaires se font entendre au niveau national : aux Pays-Bas, en France, en Allemagne, en Autriche.

Franck Kerckhof, Porte-Parole de RESSOURCES – 0475/29.85.36 – f.kerckhof@res-sources.be

Déchets sauvages : les bulles à vêtements dans le viseur des communes

Déchets sauvages : les bulles à vêtements dans le viseur des communes 864 486 Ressources.be

Les retraits de bulles se multiplient un peu partout en Wallonie et à Bruxelles. Sur les six derniers mois, RESSOURCES a comptabilisé près de deux cents bulles qui ont dû être supprimées à la demande de villes et communes. Un contexte d’autant plus interpellant en vue de l’obligation de collecte sélective des textiles qui prendra effet ce 1er janvier 2025.

Le Soir décrypte avec nous ce phénomène inquiétant au travers d’un podcast réalisé par Sandrine Puissant et Jean-François Munster, Le Soir ©

Le Soir©

RESSOURCES publie son mémorandum – Élections 2024

RESSOURCES publie son mémorandum – Élections 2024 2160 3840 Ressources.be

Les entreprises sociales et circulaires ne sont pas que les pionnières de l’économie circulaire. Ce sont aussi et surtout les championnes de l’ultra-circularité !

Les entreprises sociales et circulaires remettent sur le marché des biens et des matières de seconde, troisième, voire quatrième main. Par leurs activités, elles allongent la durée de vie des produits, elles évitent les couts – financiers et environnementaux – du traitement des déchets, elles évitent les impacts sociaux et environnementaux de la production et de l’importation de produits neufs, tout en générant de l’activité économique locale, des activités de formation et d’insertion socio-professionnelle dans des métiers d’avenir pour un public fragilisé et fortement éloigné du marché de l’emploi tout en fournissant des biens et services essentiels à de personnes précarisées.

Chaque euro investi dans l’économie sociale et circulaire génère un triple impact, social, économique et environnemental, positif pour la collectivité !

Aujourd’hui, les entreprises sociales et circulaires poursuivent le développement de leurs activités historiques de réemploi, et mettent également en œuvre leurs compétences et savoir-faire dans des activités complémentaires de leur chaine de valeur, en particulier leur digitalisation, le développement de service de réparation, de l’économie de la fonctionnalité et de la préparation au recyclage.

Pour exploiter au mieux ces opportunités à la faveur de nos territoires, les entreprises sociales et circulaires ont besoin d’un cadre économique et règlementaire favorable et adapté.

Pour cela, RESSOURCES – la fédération des entreprises d’économie sociale de la réutilisation – préconise un dialogue et une concertation de tous les acteurs disposant de compétences en matière de gestion des déchets tant au niveau européen, fédéral que régional. La fédération publie donc un Mémorandum avec des recommandations pour le secteur et ce, pour les 3 niveaux de pouvoirs (Régions, Fédéral et Européen) afin d’inspirer les futurs élus dans l’élaboration et la mise en œuvre d’une législation relative à la réutilisation, la réparation et la gestion des déchets et, plus encore, à l’écoconception et à une consommation raisonnée/durable. Ce cadre législatif pourra soutenir :

• la création d’emplois durables pour un public peu qualifié;
• le développement d’une économie locale forte ;
• la lutte contre la pauvreté ;
• l’innovation sociale et technologique ;
• la préservation de l’environnement par la réduction des déchets et la promotion d’une consommation durable ;
• la lutte contre le changement climatique par une économie circulaire priorisant la réutilisation sur le recyclage.

RESSOURCES se tient à disposition des candidats, avant – pendant – après, les élections de juin 2024 pour répondre aux questions, travailler aux solutions et consulter les acteurs de terrain. 

Contact : Jean-Marc Caudron – Directeur – 081/ 390 710

Vous comptez trier vos vêtements ? Ne les donnez pas à n’importe qui…

Vous comptez trier vos vêtements ? Ne les donnez pas à n’importe qui… 806 807 Ressources.be

C’est la saison du tri dans les garde-robes. Avec le soleil qui commence à se montrer, on range les doudounes, les gros pulls et on en profite pour faire un tri dans ses armoires. C’est le moment de l’année préféré des escrocs, des voleurs de vêtements de seconde main. Des pseudo “associations caritatives” récoltent vos vêtements, en porte à porte ou via de fausses bulles à vêtements...”

Engouement pour la seconde main : greenwashing ou opportunités ?

Engouement pour la seconde main : greenwashing ou opportunités ? 1920 1280 Ressources.be

Comme une lame de fond, accélérée par la crise, la seconde main attire de plus en plus d’acteurs, du particulier à la grande chaine de distribution. Tous veulent participer à la nouvelle dynamique de l’économie circulaire ! Actives depuis plus de 70 ans dans la récup’ des textiles et représentantes majeures du secteur, les entreprises sociales ressentent de plus en plus les conséquences de cet engouement. Pour le meilleur ?

Les entreprises sociales se positionnent comme les professionnels de la réutilisation textile avec chaque année, plus de 28.000 tonnes de dons de vêtements collectés et quelques 900 emplois en Belgique. Face à l’émergence de l’e-commerce, d’actions de collectes, l’ouverture de « coin seconde main » menées en parallèle de leurs activités, les acteurs du secteur s’interroge sur la transparence, les plus-values et la durabilité de ces activités. Via le label Solid’R – les entreprises sociales garantissent une plus-value sociale, économique et environnementale des dons de vêtements, tout en soutenant les projets plus circulaires, plus solidaires et plus durables.  

Consultez le communiqué de presse complet à ce sujet

Fais gaffe à ma bulle !

Fais gaffe à ma bulle ! 1703 631 Ressources.be

Le dépôt de déchets dans et autour des bulles à textiles et à verre est un problème majeur en Région Bruxelles-Capitale. En 2019, les entreprises sociales Les Petits Riens, Oxfam Solidarité et Terre asbl ont ramassé plus de 200 Tonnes de déchets à l’intérieur et autour des bulles à textiles sur le territoire bruxellois.

Lors du premier confinement en 2020, une augmentation de 40 % de ces dépôts sauvages a été constatée et la situation s’est encore aggravée au début de cette année avec une augmentation de presque 100% pour le premier trimestre.

Outre les problèmes de propreté publique, ces dépôts impactent négativement les activités des entreprises sociales responsables des collectes. Les déchets jetés dans les bulles à textiles abiment très souvent les dons de vêtements. Ceux-ci ne peuvent dès lors plus être revalorisés et doivent être éliminés. Par ailleurs, les coûts économiques sont importants, passant de la collecte et le transport de ces déchets à leur élimination. Les entreprises sociales supportent ces coûts, ce qui les empêchent de financer leurs projets sociaux.

Lutter contre ces dépôts sauvages est donc une des priorités ! Une campagne de sensibilisation a été élaborée par les différents acteurs de la collecte : Bruxelles Environnement, Fost+, Bruxelles Propreté et les entreprises sociales Solid’R. Dès le 3 mai, les messages de cette campagne participative seront diffusés en Région Bruxelles-Capitale via des spots télévision/radio, de l’affichage régional et communal et via les réseaux sociaux.

Découvrez la campagne sur leur site !

TERRE Factory Shopping

TERRE Factory Shopping 1983 1662 Ressources.be

TERRE Factory Shopping

Ouverture à Neufchâteau ce 3 mai d’un nouveau TERRE Factory Shopping, en collaboration avec L’Entrep’Eau.

Recertification Solid’R

Recertification Solid’R 1080 1080 Ressources.be

Les 14 entreprises sociales belges actives dans la réutilisation ont été recertifiées Solid’R avec succès en ce début d’année !  Bien que 2020 a été particulière pour tous et plus spécifiquement pour les entreprises sociales et circulaires qui ont vécu deux fermetures de leurs boutiques de seconde main, le maintien de leurs services de collecte pour les bulles textiles avec des équipes réduites ou en télétravail, toutes ont assuré la reconduction de leur label, une garantie éthique qu’elles veulent apporter aux donateurs qui sont à la base de leurs activités.

24 entreprises sont labellisées en Europe dont 14 entreprises en Belgique : La Poudrière, Oxfam Magasins du Monde, Oxfam-Solidarité, Rezippons la Terre, Fleur Service Social, la Fol’Fouille, Terre, la Ressourcerie Le Carré, le Goéland, le Centre d’Entraide de Jette, Les Petits Riens, les 3B et deux entreprises en Flandre :  Wereld Missie Hulp et Salvatoriaanse Ontwikkelingshulp..

Belles histoires du Covid…

Belles histoires du Covid… 800 533 Ressources.be

Les entreprises sociales et circulaires font de la résilience…

La solidarité continue… distribution de repas chaud, confection de masques textiles réutilisables, fabrication de visière, plan de communication interne… nos entreprises rebondissent sur l’actualité pour continuer à défendre leurs valeurs pour le bien de tous !

Au départ des Petits Riens

  • Côté actions sociales : à découvrir à travers une petite vidéo
  • Contrairement à l’activité économique, le travail social n’a jamais cessé. Il a été adapté et les équipes ont dû être inventives pour faire face à la crise et maintenir le lien – reprise des suivis « à la normale » depuis le 18/05
  • Les maisons d’accueil ont continué à accepter des nouveaux résidents pendant le confinement contrairement à d’autres maisons d’accueil
  • Renforcement au restaurant social avec 120 repas supplémentaires distribués chaque jour à plusieurs partenaires de terrain (il a été décidé de continuer cette initiative malgré le déconfinement)
  • Côté économique :
  • Question collecte, la collecte des bulles textiles n’a jamais cessé et les dons ont été plus nombreux que les autres années à la même période : merci les citoyens ! 
  • Pour les masques, les ateliers couture des Petits Riens ont répondu à l’appel lancé par la Région Bruxelles Capitale qui cherchaient des bénévoles pour la réalisation de masque de confort en tissu 100% réutilisable et en mode récup’.
  • La réouverture des boutiques de seconde main se fait progressivement
  • Le centre de tri a repris depuis le lundi 11/5, graduellement, en suivant le rythme des magasins. Les trieurs ont repris plus ou moins un mi-temps, ce qui permet de respecter les distanciations sociales et au centre de tri. La situation est évaluée chaque semaine. Petit à petit permettant d’éventuellement corriger le tir et s’adapter…

Au départ de la Ressourcerie Namuroise…

  • La ressourcerie a converti le temps du confinement sa boutique Madame Ravik à Saint-Servais en atelier de réalisaiton de masques visières grâce à une découpe laser. Résultats :
    • 2000 visières avec la découpe laser
    • 7000 visières assemblées + 924 samedi dernier
    • 1 dizaine de bénévoles mobilisés sur ce projet
  • Depuis le déconfinement, les camions de la ressourcerie se donnent à fond : la collecte à domicile des encombrants atteignait les 20 tonnes / jour en moyenne avant la crise (avec 6 camions en collecte et 3 hommes par camion) et  depuis la reprise, c’est +/- 24 tonnes avec un pic à 27 tonnes pour 8 camions mobilisés avec 2 hommes à bord le temps de désencombrer les namurois et leur proposer un service rapidement. Le retour à 7 camion se fera progressivement.
  • L’équipe de la ressourcerie a profité de l’occasion pour mettre en place une nouvelle gamme de produits remanufacturés : bijoux – en vente chez Madame Ravik et prochainement en ligne sur Namur Boutik. En mode 100% récup : bois, plexiglas…
  • L’humain au centre de la crise : pour garder le lien avec l’équipe, la ressourcerie a mis en place un plan de communication interne avec la « tribu des ressourceurs » : un groupe facebook fermé avec les 44 membres du personnel de la ressourcerie (engagés et art.60) a été créé : publication de l’actualité, suivi et partage des histoires de vie
  • Un plan de communication général depuis la page La Ressourcerie sur la thématique récup de façon générale a également vu le jour dans ce contexte. Au centre des messages : la distance physique mais le lien social !
  • Plus encore, 9 personnes de l’équipe de la ressourcerie namuroise sont venues en renfort dans les Recyparcs pour le BEP durant le confinement dès l’ouverture des recyparcs,  2 live facebook sur « coaching récup » de la ville de Namur ont été réalisé en collaboration avec la Ville de Namur, les personnes de l’atelier bois ont confectionné les outils barrière pour l’équipement des 4 boutiques en mode 100% récup (plexi de récup – comptoir d’accueil avec gel et affichage avec d’anciennes tables de ping pong,…) !

Au départ de chez Droit et Devoir à Mons

Droit et Devoir est spécialisée dans la revalorisation de matériel informatique… c’est donc tout naturellement qu’ils ont proposé la mise à disposition de PC portables aux étudiants afin de les aider à poursuivre leurs études en mode téléconférence : 70 étudiants de l’U-Mons ont été équipé 100% en PC mode récup’ et 13 portables ont également été livrés au CHU Embrase Paré afin renforcer les services d’accueil. Soit du matériel pour une valeur totale de 24000 €.

Au départ du Coudemain

Témoignage du directeur du centre d’insertion socioprofessionnelle Le Coudmain asbl, à Seraing.

“En 48h, on est passé du « on ne se fait plus la bise », à « on renvoie les stagiaires » puis « tout le monde à la maison ».” La structure maintenant repris ses activités. Aujourd’hui, Frédéric Winkin est fier de son équipe, qui sort renforcée de la crise, prête pour les mois difficiles qui se profilent.

Au départ des Ateliers de couture…

  • Rouf à Jette
  • Rezippons la terre à Chatelet
  • Le Goéland à Nivelles
  • La ressourcerie Le Carré dans ses boutiques de Ath, Lessines, Tournai et Froyennes
  • L’Envol à Soignies
  • La Fourmilière à Gedinne
  • Les Petits Riens à Bruxelles

… tous ont réalisé des masques de protection pour leur équipe, leurs partenaires et leurs clients ! Soit des milliers de masques distribués à ce jour.