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Acteur de l’Economie Sociale

Retour sur les 25 ans de RESSOURCES

Retour sur les 25 ans de RESSOURCES 150 150 Ressources.be

Merci !

Nous étions nombreux (plus de 200) à nous retrouver à la Citadelle de Namur pour célébrer les 25 ans de RESSOURCES le 11 décembre dernier. Sans vous, RESSOURCES n’aurait aucune raison d’être. Sans  vous, RESSOURCES n’existerait pas !

Vous nous l’avez encore montré lors de l’Assemblée générale organisée plus tôt dans la journée. Alors que RESSOURCES fait face à de nombreuses incertitudes, vous avez réaffirmé votre soutien et vos engagements concrets pour permettre à RESSOURCES de poursuivre ses actions de soutien et de défense d’une économie sociale et circulaire robuste, impactante et génératrice de valeurs. Merci !

La soirée des 25 ans, animée par Vinz Kanté, fut tout d’abord l’occasion de revenir sur l’origine et la création de RESSOURCES avec Jean Delespesse, fondateur, et Vincent Degrelle, ex-directeur. Nous avons (re)découvert la grande (et les petites) histoire.s de la création des ressourceries, l’essor du secteur et in fine de la création du CWESAR, l’ancêtre de la Fédération RESSOURCES.

Anne-Sophie Canart, Présidente, et Jean-Marc Caudron, directeur, ont ensuite présenté les rôles principaux joués par RESSOURCES, de la rockstar au professeur Rogge en passant par le casque bleu en mission de pacification, l’araignée qui tisse sa toile ou la championne de cyclisme qui ne lâche jamais rien.

Ils ont ensuite salué les performances du secteur. En 5 ans, 28 entreprises ont rejoint la Fédération, qui en fédère aujourd’hui 77. En 2023, les membres de RESSOURCES ont réemployé 4 kg par habitant, dont 2,33 kg localement, et ont créé 2.530 emplois, dont 1.100 postes d’insertion. Ils ont ensuite abordé les ambitions du secteur qui vise 15% de croissance pour réemployer localement 5kg par habitant et créer ainsi 1.500 nouveaux emplois à l’horizon 2030.

Le Ministre wallon de l’Environnement et de l’économie sociale, Monsieur Yves Coppieters, a ensuite partagé sa vision. En tant que ministre de l’Environnement et de l’Économie sociale, il a souligné l’opportunité d’intégrer le réemploi et le recyclage dans une approche globale et de créer des ponts solides entre économie sociale et économie classique. Il plaide également pour un encadrement de la Responsabilité élargie des producteurs (REP)  et des incitants pour transformer nos modes de consommation vers une consommation équilibrée et durable. Enfin, Monsieur le Ministre a réaffirmé l’engagement du Gouvernement à préserver les budgets pour l’environnement et l’économie sociale.

Monsieur Coppieters a conclu son intervention en affirmant que dans 5 ans, il sera content si … nous pouvons célébrer ensemble ces avancées aux 30 ans RESSOURCES !

Pedro Correa a ensuite présenté sa définition de la transition partant du constat que notre modèle de société a épuisé toutes nos ressources, tant celles de notre (unique) planète, que nos ressources humaines. Dans cette période charnière, où la société dans son ensemble n’a jamais été aussi triste et désemparée, il apparente notre transition au mécanisme du deuil et nous invite à une introspection pour nous réaligner avec les besoins réels de notre société.

Pour conclure la soirée, RESSOURCES a également eu le plaisir d’accueillir la Secrétaire d’Etat bruxelloise à la Transition économique, Madame Barbara Trachte, qui a remercié les entreprises sociales et circulaires pour les services et les impacts économiques, sociaux et environnementaux qu’elles créent. Les entreprises sociales et circulaires sont des acteurs principaux de la transition économique. À ce titre, elles jouent un rôle d’exemple et de guide pour l’ensemble de l’économie.

Si des incertitudes persistent, les échanges de ce 11 décembre nous montrent que nous disposons de la force, de l’énergie et des ressources pour continuer à concrétiser jour après jours nos valeurs dans nos actes et ainsi contribuer à une société plus juste, redistributive et régénérative…durant encore de nombreuses années !

Vivement 2025 !

RESSOURCES célèbre ses 25 ans

RESSOURCES célèbre ses 25 ans 960 540 Ressources.be

En cette fin d’année 2024, RESSOURCES a célébré son 25ème anniversaire. Pour l’occasion, nous avons décidé de mettre en avant les métiers de l’économie sociale et circulaire, les collaboratrices et collaborateurs des 𝟳𝟴 structures membres de la Fédération.

Nous sommes fière de fédérer, défendre et soutenir ces Acteurs de l’économie sociale, au quotidien.🙌

Bruxelles : Les ESMI, une variable d’ajustement politique au détriment des plus précaires !

Bruxelles : Les ESMI, une variable d’ajustement politique au détriment des plus précaires ! 2560 1707 Ressources.be


Les entreprises sociales mandatées en insertion (ESMI) jouent un rôle crucial dans le tissu économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale. Ces entreprises à finalité sociale sont une bouée de sauvetage pour les personnes les plus éloignées du marché de l’emploi, notamment les chômeurs de longue durée et les bénéficiaires du CPAS.

« Si ce mercredi, le Gouvernement bruxellois ne reconduit pas les mandats des 106 ESMI ayant introduit, de longue date, leurs demandes de renouvellement, ce sont près de 2.700 emplois qui seront directement menacés »

Bénédicte Sohet, Secrétaire Générale de ConcertES

Cependant, les ESMI sont aujourd’hui confrontées à une situation alarmante : elles deviennent une variable d’ajustement dans le marchandage politique bruxellois, déclare ConcertES, la plateforme de concertation des organisations représentatives de l’économie sociale en Wallonie et à Bruxelles.

Une absence de décision qui engendrera un effet domino pour des milliers de ménages bruxellois.

En affaires courantes, le gouvernement bruxellois tarde, depuis de nombreuses semaines, à prendre ses responsabilités et expose les ESMI à des coupes budgétaires qui menacent tout simplement leur survie. Des prétendues économies, qui n’en n’ont que le nom, entraîneront des conséquences dévastatrices sur les publics cibles les plus fragiles. Si cette situation persiste, ce sont des milliers de bénéficiaires mais également des travailleur·ses en insertion socio-professionnelle qui perdront leur emploi ou leur opportunité de formation dès le 1er janvier 2025, aggravant encore davantage les inégalités sociales et l’exclusion à Bruxelles.

« En plus des 2.700 emplois menacés, une centaine d’entreprises d’insertion socio-professionnelle risquent tout simplement de mettre la clé sous la porte »

Tatiana Vial Grösser, Directrice de la FeBISP

Cela revient à se demander si la Région Bruxelloise peut réellement se permettre un deuxième « Audi Brussels ».

Il est urgent que les responsables politiques, qu’ils soient en affaires courantes ou engagés dans les négociations pour la formation du futur gouvernement, prennent des décisions à la hauteur des enjeux auxquels Bruxelles fait face. La responsabilité collective des mandataires bruxellois et particulièrement du Ministre du budget est engagée. Nous appelons donc le gouvernement bruxellois à agir immédiatement pour sauvegarder ces missions d’insertion et d’utilité publique, déléguées par la Région, en prenant une décision lors de la dernière réunion du gouvernement de ce mercredi. Les personnes les plus vulnérables de notre société ne peuvent pas payer le prix de l’immobilisme politique.

« Les entreprises sociales mandatées en insertion ne peuvent pas être les otages d’un marchandage politique »

Franck Kerckhof, Directeur adjoint de RESSOURCES

En conclusion, une décision à triple impact : économique, social et environnemental qui pourrait accessoirement coûter deux à trois fois plus cher à la Région, d’ici quelques mois, notamment en matière de gestion des déchets…

” Vous commencez à comprendre le problème ? “

” Vous commencez à comprendre le problème ? “ 1998 1409 Ressources.be

Revue de Presse pour comprendre la problématique de la crise de la Filière Textile de seconde main

Le secteur de la seconde main submergé par un « tsunami » de vêtements de mauvaise qualité – Le Soir – 24/10/2024

Inondé de textiles de mauvaise qualité, le secteur appelle à réguler le marché de la fripe – RTBF – 24/10/2024

Le secteur du textile de seconde main est en crise – Canal Z – 24/10/24

Oproep aan Staatssecretaris Jansen : Dringende maatregelen nodig voor onze textielsector – Branchevereniging Kringloop Nederland – 10/10/24

Décryptage : le secteur des vêtements de seconde main est en crise – vidéo- Ultimedia pour Le Soir – 28/10/24

« Vous commencez à comprendre le problème ? » : le coup de gueule d’un média indépendant face à Shein et Temu – Le Soir – 6/11/2024 

Vos vieux vêtements perdent de la valeurs / Le secteur du tri à la peine – RTBF Auvio – 07/11/24

La filière textile ne tient plus qu’à un fil ! Vers quel business model doivent se tourner les producteurs ? – Ressources – 08/11/24

La Filière Textile de seconde main ne tient plus qu’à un fil ! – RESSOURCES – Communiqué de Presse – 24/10/24

Le marché des vêtements de seconde main attaqué de toutes parts – L’Echo – 14/11/24

La Filière Textile de seconde main ne tient plus qu’à un fil !

La Filière Textile de seconde main ne tient plus qu’à un fil ! 2560 1920 Ressources.be

La filière textile de seconde main ne tient plus qu’à un fil !

L’industrie textile fait face à une crise sans précédent. Le 8 octobre dernier, nous apprenions que SOEX and I:Collect leader européen du recyclage de textiles, vêtements et chaussures, a demandé l’ouverture d’une procédure d’insolvabilité sous administration autonome auprès du tribunal de commerce de basse Saxe, en Allemagne.

L’entreprise SOEX traite annuellement 120.000 tonnes de textiles en fin de vie et possède notamment I:Co, l’acteur principal des takeback programs pour de grandes enseignes de mode mondiales.
I:Co s’est notamment associée à des marques telles que H&M, Levi Strauss& Co., Columbia ou encore C&A. Selon le management du géant allemand, la restructuration de SOEX est motivée par « 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑟𝑐ℎ𝑒́ 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑢𝑟𝑟𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑒𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑’𝐴𝑠𝑖𝑒 ».

Afin de bien évaluer l’impact que représente une telle faillite sur le marché de la fripe
allemande, cela revient à la mise à l’arrête de 20 centres de tri de la dimension de celui de l’asbl Les Petits Riens, simultanément. À l’échelle de la Belgique, cela équivaut à la disparition de 3 centres de tri de la taille des Petits Riens, d’un seul coup !

En d’autres termes, 𝐥𝐚 𝐟𝐚𝐢𝐥𝐥𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐎𝐄𝐗 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐧𝐨𝐲𝐞𝐫 𝐥’𝐄𝐮𝐫𝐨𝐩𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐮𝐧 𝐭𝐨𝐫𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐯𝐞̂𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐞́𝐬𝐢𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬, si les 27 états membres de l’union européenne ne réagissent pas immédiatement !

Les acteurs belges du réemploi sont au bord du gouffre.

Ce contexte met en évidence l’état de santé désastreux de la filière textile, où des volumes croissants de vêtements et linges de maison de très mauvaise qualité inondent la planète entière. En Belgique, les acteurs du réemploi et du recyclage des textiles de seconde main n’ont jamais autant collecté qu’aujourd’hui. Paradoxalement, ils ne se sont jamais trouvés aussi proches du gouffre, et ce à l’aube de l’obligation de la collecte sélective des textiles qui
entrera en vigueur le 1er janvier prochain.

Plus aucun opérateur ne sait que faire de ses textiles non-triés, son « original », à part le stocker. Le marché de la
fripe à l’exportation est saturé et les issues en matière de recyclage sont bouchées ou inconsistantes. Les activités de vente au détail sont en dessous de toutes les prévisions budgétaires, et les stocks de textiles destinés au marché du réemploi local gonflent inexorablement.

Ce scénario catastrophe est malheureusement une réalité pour l’entièreté de la filière et est particulièrement inquiétant pour les plus gros opérateurs de collecte, de tri et de valorisation. « Ce n’est pas la première fois que la filière traverse une crise, mais il faut bien reconnaitre que cette dernière est de taille ! Elle s’explique en partie par le développement exponentiel des acteurs comme SHEIN et TEMU et l’essor de la seconde main chinoise, qui inonde le continent africain et sud-américain. », confie Franck Kerckhof, porte-parole de la Fédération RESSOURCES.

Les producteurs de fast-fashion et d’ultra fast-fashion sont les responsables de cette crise sans précédent !

Les producteurs de fast-fashion et d’ultra fast-fashion sont les responsables de cette crise sans précédent, produisant des vêtements moins chers et de mauvaise qualité, qui s’usent rapidement et sont difficiles, voire impossibles à réemployer ou à recycler.

Tout le monde le sait, l’industrie du textile est l’une des plus polluantes au monde et produit annuellement plus de 110 millions de tonnes de textiles, dont la plupart termineront leur cycle de vie à peine 12 mois après leur mise sur le marché. Néanmoins, les producteurs de textiles n’ont pas l’intention d’appliquer le principe du « pollueur payeur », estimant que lemarché du textile de seconde main est un marché à valeur positive.

Il est vrai qu’une partie des textiles en fin de vie peuvent être valorisés positivement via lemarché de la seconde main locale ou en ligne. Mais cette fraction ne représente que 15 à 20% des textiles en fin de vie. Les 80% qui restent à traiter sont bien des déchets à valeur négative pour lesquels une prise en charge des coûts de collecte, de tri et de valorisation en vue de leur réemploi et de leur recyclage devrait être assumée par les producteurs.

Une REP textiles ne verra pas le jour avant 2028, dans le meilleur des scénarios

Un mécanisme de Responsabilité Elargie des Producteurs (REP) de textiles ne verra pas le jour avant 2028. Et pourtant, c’est bien dès aujourd’hui que la filière textile, dans son ensemble, a besoin d’un mécanisme de soutien financier permettant de couvrir les coûts de stockage et de traitements de ces textiles en fin de vie, qui ne sont pas pris en charge
par les producteurs.

C’est pourquoi, le secteur dans son ensemble exhorte les 3 régions à mettre en place un fonds d’urgence intermédiaire qui permettra de financer la collecte sélective et le tri des textiles au 1er janvier 2025.

Le secteur exhorte la Belgique et les 27 à réguler le marché du textile afin de réduire la mise sur le marché de textiles de mauvaise qualité, investir massivement dans des solutions de recyclage en Europe et imposer aux producteurs l’utilisation de fibres recyclées.

Une crise sans précédent dans le secteur du réemploi et du recyclage.

Les prix des textiles de seconde main connaissent une baisse significative, tandis que les coûts associés à la collecte, au tri et à la valorisation ne cessent d’augmenter. Depuis le premier trimestre 2024, la vente des vêtements de seconde main ne parvient plus à couvrir les frais de traitement, provoquant de graves tensions financières pour les acteurs du
secteur. Les centre de tri sont surchargés et augmentent le risque que de nombreux textiles encore valorisables finissent à l’incinérateur, et les coûts supplémentaires que cela entraîne pour les intercommunales et les régions pourraient être répercutés sur les habitants.

Un besoin urgent de compétitivité pour le secteur

À moyen terme, il est impératif de renforcer la compétitivité du secteur textile, un objectif aligné sur l’ambition de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de développer une économie sociale et circulaire robuste et compétitive. Pour y parvenir, l’UE doit stimuler la demande de textiles en fin de vie, accroître les capacités de réemploi et de recyclage et favoriser l’utilisation de matériaux durables grâce à de nouvelles normes d’écoconception et d’écomodulation. Les membres de réseau européen RREUSE suggèrent de réguler le marché en introduisant un pourcentage minimal obligatoire de textile recyclé dans tous les produits mis sur le marché européen, avec des objectifs de hausse progressive

2024 : une année catastrophique pour le secteur

Le secteur alerte sur cette crise depuis plusieurs mois. Dès la fin du premier trimestre, les membres du réseau RREUSE dénonçait déjà la situation difficile des acteurs de l’économie sociale et circulaires de textiles européens. Des préoccupations similaires se font entendre au niveau national : aux Pays-Bas, en France, en Allemagne, en Autriche.

Franck Kerckhof, Porte-Parole de RESSOURCES – 0475/29.85.36 – f.kerckhof@res-sources.be

Déchets sauvages : les bulles à vêtements dans le viseur des communes

Déchets sauvages : les bulles à vêtements dans le viseur des communes 864 486 Ressources.be

Les retraits de bulles se multiplient un peu partout en Wallonie et à Bruxelles. Sur les six derniers mois, RESSOURCES a comptabilisé près de deux cents bulles qui ont dû être supprimées à la demande de villes et communes. Un contexte d’autant plus interpellant en vue de l’obligation de collecte sélective des textiles qui prendra effet ce 1er janvier 2025.

Le Soir décrypte avec nous ce phénomène inquiétant au travers d’un podcast réalisé par Sandrine Puissant et Jean-François Munster, Le Soir ©

Le Soir©

L’économie sociale a une longueur d’avance

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Relocalisation d’activités, création d’emplois, valorisation des ressources locales, opportunités de développement : l’économie circulaire peut être une véritable opportunité pour votre commune, en vous appuyant sur l’expertise des organisations d’économie sociale. Car l’économie sociale conjuguée à l’économie circulaire permet d’entreprendre autrement pour répondre aux défis socio-économiques locaux.

Des organisations pionnières et innovantes

Qui ne connaît pas les Ressourceries, les Petits Riens et les bulles à vêtements Terre ? Ou les innovations que sont les ateliers vélo ou les Repair Cafés ? Pionnières de l’économie circulaire, ces organisations d’économie sociale collectent, trient, réparent, upcyclent et recyclent des objets du quotidien, des textiles à l’électroménager en passant par des vélos et d’autres déchets devenus des ressources. Elles connaissent parfaitement les filières, maîtrisent les flux et les externalités. L’économie circulaire est leur cœur de métier.

Des emplois locaux et non délocalisables

Les entreprises d’économie sociale ne se contentent pas de réduire les flux de déchets : elles créent aussi des emplois pour des personnes défavorisées qui collectent, trient, revalorisent et revendent ces objets. Elles contribuent également à lutter contre la pauvreté et l’exclusion, en proposant à petits prix des objets revalorisés, dans des boutiques solidaires de seconde main. L’économie sociale et circulaire dispose de tous les leviers nécessaires pour devenir un moteur de développement économique, social et environnemental et un véritable atout dans votre commune.

Favoriser l’économie sociale et circulaire locale

L’économie circulaire est encouragée à tous les niveaux de décisions. Vous aussi, vous pouvez agir en vous appuyant sur l’expertise des entreprises d’économie sociale.

  • En 2022, la Région de Bruxelles-Capitale a adopté une feuille de route pour stimuler le réemploi sur son territoire en intégrant des mesures de soutien à l’économie sociale. L’objectif est de doubler le volume de collecte pour la préparation au réemploi et atteindre 5 kg par an par habitant d’ici 2025.
  • Avec la stratégie Circular Wallonia, la Région wallonne veut atteindre au moins 8 kg par an par personne de biens réutilisés plutôt que jetés d’ici 2025 : soit une augmentation de 50%.

En savoir plus ?

Un partenariat multiforme pour des alternatives durables

Stéphanie Collard
Chargée de communication, Ressourcerie Le Carré ASBL

Une Nouvelle campagne en faveur des Acteurs de l’Économie Sociale et Circulaire

Une Nouvelle campagne en faveur des Acteurs de l’Économie Sociale et Circulaire 1200 1200 Ressources.be

L’économie sociale regroupe plus de 11.500 entreprises wallonnes et bruxelloises. Ce sont des associations, coopératives agréées, fondations et mutuelles. Toutes ont décidé de placer l’humain avant le profit !

Leur objectif commun : rendre service à la collectivité, dans le respect du travailleur et de son environnement ! 

Pionnières dans le secteur de la récupération, les entreprises d’économie sociale et circulaire mettent en œuvre depuis longtemps les principes de l’économie circulaire. 🍃

Par leurs activités, elles allient impact social, service durable à la collectivité et préservation de l’environnement ; création d’emplois locaux durables et prévention des déchets.

Boutiques de seconde main 👚👢, ateliers de réparation de vélos 🚲, Repair cafés… les pros de la Récup’ donnent une seconde vie à vos objets. Ici, vous êtes dans l’ultra local, ultra circulaire ! 🌏

L’économie sociale et le nouvel agrément réemploi wallon – Ça rapporte gros !

En Wallonie, l’économie sociale prend un nouveau tournant avec l’arrivée imminente du nouvel agrément réemploi, un dispositif qui se révèle être non seulement une avancée pour l’environnement, mais aussi une opportunité majeure pour l’économie et la société. Ce modèle inspirant, qui soutient le réemploi des biens, fait écho aux valeurs de l’économie circulaire, et nous rappelle qu’il est possible de concilier développement économique, bien-être humain et protection de notre planète.

Avec l’agrément réemploi, « ça rapporte gros » prend tout son sens. Gros pour l’humain, d’abord, puisque ces dispositifs encouragent la création d’emplois locaux, souvent dans des secteurs où l’insertion professionnelle est essentielle. Les entreprises sociales, qui forment le cœur battant de ce dispositif, permettent aux plus vulnérables de retrouver leur place dans la société par le biais d’un travail valorisant et porteur de sens.

Ensuite, gros pour l’environnement. Le réemploi, c’est avant tout un geste éco-responsable qui évite le gaspillage des ressources naturelles et réduit les déchets. En donnant une seconde vie aux objets, nous limitons notre empreinte écologique et promouvons une consommation plus durable. Ce modèle circulaire, qui remplace l’idée du “tout jetable”, contribue directement à l’atteinte des objectifs climatiques de la Wallonie.

Enfin, et non des moindres, gros pour l’économie. La relance par l’économie circulaire et sociale génère de la valeur ajoutée pour notre région. Le réemploi devient un vecteur de croissance pour de nombreux acteurs économiques locaux, et les avantages financiers découlant du nouvel agrément renforcent la viabilité de ce modèle. Cette approche soutient des entreprises qui ne poursuivent pas uniquement le profit, mais qui privilégient l’impact social et environnemental dans leurs pratiques.

Dans cette perspective, la nouvelle campagne de communication « Acteurs de l’ES », lancée pour une durée de 6 semaines sous la baseline « L’Économie Sociale ça rapporte gros », vient à point nommé pour sensibiliser la population et les entreprises à l’importance et aux bénéfices de cette économie. Plus qu’un simple slogan, cette campagne met en lumière le rôle central de l’économie sociale dans la transition vers un modèle de société plus solidaire et durable.

Quant au nouvel agrément réemploi, dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier 2025, il apporte une série d’améliorations significatives. Parmi elles, un renforcement des critères pour maximiser l’impact écologique et social du réemploi, ainsi que des compensations financières plus attractives pour les structures agréées. Ces modifications rendent le dispositif encore plus attrayant et incitatif pour de nouveaux acteurs, tout en consolidant les positions des structures existantes.

En conclusion, ces réformes du dispositif réemploi s’annoncent porteuses d’espoir pour l’avenir de l’économie sociale et circulaire en Wallonie. La Fédération RESSOURCES, acteur clé de la filière, restera particulièrement vigilante pour que les enveloppes budgétaires prévues dans le budget wallon dès 2025 prennent en compte ces évolutions, avec des objectifs clairs d’amélioration des résultats attendus. Cela passe par un soutien accru tant sur le plan de l’environnement que de l’économie sociale.

Il est clair que le réemploi, avec ses nombreux atouts, va au-delà des simples retombées économiques. Il nous rappelle que la durabilité et la solidarité sont indissociables d’un développement économique cohérent et respectueux des ressources humaines et naturelles. Ça rapporte gros, et nous ne pouvons que nous en réjouir.