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Franck Kerckhof

RESSOURCES célèbre ses 25 ans

RESSOURCES célèbre ses 25 ans 960 540 Ressources.be

En cette fin d’année 2024, RESSOURCES a célébré son 25ème anniversaire. Pour l’occasion, nous avons décidé de mettre en avant les métiers de l’économie sociale et circulaire, les collaboratrices et collaborateurs des 𝟳𝟴 structures membres de la Fédération.

Nous sommes fière de fédérer, défendre et soutenir ces Acteurs de l’économie sociale, au quotidien.🙌

Bruxelles : Les ESMI, une variable d’ajustement politique au détriment des plus précaires !

Bruxelles : Les ESMI, une variable d’ajustement politique au détriment des plus précaires ! 2560 1707 Ressources.be


Les entreprises sociales mandatées en insertion (ESMI) jouent un rôle crucial dans le tissu économique et social de la Région de Bruxelles-Capitale. Ces entreprises à finalité sociale sont une bouée de sauvetage pour les personnes les plus éloignées du marché de l’emploi, notamment les chômeurs de longue durée et les bénéficiaires du CPAS.

« Si ce mercredi, le Gouvernement bruxellois ne reconduit pas les mandats des 106 ESMI ayant introduit, de longue date, leurs demandes de renouvellement, ce sont près de 2.700 emplois qui seront directement menacés »

Bénédicte Sohet, Secrétaire Générale de ConcertES

Cependant, les ESMI sont aujourd’hui confrontées à une situation alarmante : elles deviennent une variable d’ajustement dans le marchandage politique bruxellois, déclare ConcertES, la plateforme de concertation des organisations représentatives de l’économie sociale en Wallonie et à Bruxelles.

Une absence de décision qui engendrera un effet domino pour des milliers de ménages bruxellois.

En affaires courantes, le gouvernement bruxellois tarde, depuis de nombreuses semaines, à prendre ses responsabilités et expose les ESMI à des coupes budgétaires qui menacent tout simplement leur survie. Des prétendues économies, qui n’en n’ont que le nom, entraîneront des conséquences dévastatrices sur les publics cibles les plus fragiles. Si cette situation persiste, ce sont des milliers de bénéficiaires mais également des travailleur·ses en insertion socio-professionnelle qui perdront leur emploi ou leur opportunité de formation dès le 1er janvier 2025, aggravant encore davantage les inégalités sociales et l’exclusion à Bruxelles.

« En plus des 2.700 emplois menacés, une centaine d’entreprises d’insertion socio-professionnelle risquent tout simplement de mettre la clé sous la porte »

Tatiana Vial Grösser, Directrice de la FeBISP

Cela revient à se demander si la Région Bruxelloise peut réellement se permettre un deuxième « Audi Brussels ».

Il est urgent que les responsables politiques, qu’ils soient en affaires courantes ou engagés dans les négociations pour la formation du futur gouvernement, prennent des décisions à la hauteur des enjeux auxquels Bruxelles fait face. La responsabilité collective des mandataires bruxellois et particulièrement du Ministre du budget est engagée. Nous appelons donc le gouvernement bruxellois à agir immédiatement pour sauvegarder ces missions d’insertion et d’utilité publique, déléguées par la Région, en prenant une décision lors de la dernière réunion du gouvernement de ce mercredi. Les personnes les plus vulnérables de notre société ne peuvent pas payer le prix de l’immobilisme politique.

« Les entreprises sociales mandatées en insertion ne peuvent pas être les otages d’un marchandage politique »

Franck Kerckhof, Directeur adjoint de RESSOURCES

En conclusion, une décision à triple impact : économique, social et environnemental qui pourrait accessoirement coûter deux à trois fois plus cher à la Région, d’ici quelques mois, notamment en matière de gestion des déchets…

Green Friday : Amsterdam, un exemple à suivre mais des dérives inquiétantes

Green Friday : Amsterdam, un exemple à suivre mais des dérives inquiétantes 4567 4568 Ressources.be

Quelques jours avant le fameux Vendredi Noir, Amsterdam s’illustre en prenant une position forte contre la frénésie consumériste du Black Friday, symbole de pratiques économiques, sociales et environnementales destructrices. Dans une démarche résolument engagée, la capitale néerlandaise encourage ses citoyens à adopter les principes et valeurs défendue par le collectif Green Friday, une alternative qui invite à réfléchir avant d’acheter. Deux questions simples mais puissantes sont mises en avant : « En ai-je vraiment besoin ? » et « Puis-je l’acquérir en seconde main ? ».

Cette initiative marque un tournant dans la sensibilisation collective. Une capitale européenne invite les consommateurs à repenser leur rapport à la consommation, en alignant leurs comportements sur des valeurs de durabilité et de sobriété. Amsterdam ne se contente pas d’inciter, elle agit comme un modèle pour d’autres métropoles, prouvant que des alternatives au consumérisme effréné sont non seulement possibles, mais nécessaires.

Un détournement mercantile préoccupant

Cependant, si le Green Friday semble gagner du terrain, son adoption par certaines entreprises suscite des interrogations et parfois même de l’indignation. Le problème ? Le détournement de ce concept à des fins purement commerciales par des enseignes comme Ikea, Decathlon, Xandres ou encore Dille & Kamille.

Ces entreprises, sous couvert d’adhérer aux principes du Green Friday, en font souvent un simple outil marketing pour soigner leur image. Leur stratégie repose sur des opérations promotionnelles présentées comme responsables, mais qui ne remettent pas en question leur modèle économique linéaire et générateur d’externalités négatives.

Prenons Ikea, par exemple, qui propose des initiatives de reprise ou de revente de meubles en apparence vertueuses. Si ces programmes favorisent une économie circulaire, ils servent avant tout à encourager la consommation de nouveaux produits. Il en va de même pour Decathlon, qui vante son engagement pour la seconde main mais continue d’inonder les marchés de produits neufs à bas coût. Ce type de communication relève d’un greenwashing subtilement maquillé, bien loin des idéaux qui sous-tendent le Green Friday.

Green Friday : un levier de transformation sociale à protéger

Le Green Friday, dans son essence, est une démarche militante. Il ne s’agit pas simplement de consommer « autrement », mais bien de consommer moins. Il incite à prendre conscience des impacts sociaux et environnementaux de chaque achat : exploitation des travailleurs, extraction des ressources naturelles, émissions de gaz à effet de serre, et accumulation de déchets.

L’appropriation de cette journée par des entreprises aux pratiques contestables constitue une menace pour son authenticité. Elle dilue le message original et risque de décrédibiliser les acteurs réellement engagés dans une transition écologique et sociale.

DR_Campagne Green Friday

Vers une vigilance citoyenne accrue

Si des initiatives comme celles d’Amsterdam méritent d’être saluées, elles appellent également à une vigilance accrue de la part des citoyens. Face aux discours séduisants des grandes enseignes, il est impératif de questionner leurs véritables intentions.
En tant que consommateurs, nous avons un rôle crucial à jouer : refuser les discours hypocrites et privilégier les structures réellement alignées sur les valeurs du Green Friday. Soutenons l’économie sociale et circulaire, les acteurs de la réparation, du réemploi ultra local, les circuits courts, les associations et les coopératives véritablement engagées dans une transition durable et équitable.

En conclusion, Amsterdam nous montre la voie. Mais pour que le Green Friday conserve sa portée transformative, il doit être protégé des dérives mercantiles. C’est un appel à l’action collective, pour construire une économie qui respecte autant la planète que les individus qui l’habitent. Le défi est de taille, mais il en va de notre avenir commun.

© www.amsterdam.nl/greenfriday

Déchets sauvages : les bulles à vêtements dans le viseur des communes

Déchets sauvages : les bulles à vêtements dans le viseur des communes 864 486 Ressources.be

Les retraits de bulles se multiplient un peu partout en Wallonie et à Bruxelles. Sur les six derniers mois, RESSOURCES a comptabilisé près de deux cents bulles qui ont dû être supprimées à la demande de villes et communes. Un contexte d’autant plus interpellant en vue de l’obligation de collecte sélective des textiles qui prendra effet ce 1er janvier 2025.

Le Soir décrypte avec nous ce phénomène inquiétant au travers d’un podcast réalisé par Sandrine Puissant et Jean-François Munster, Le Soir ©

Le Soir©

L’économie sociale a une longueur d’avance

L’économie sociale a une longueur d’avance 1080 1080 Ressources.be

Relocalisation d’activités, création d’emplois, valorisation des ressources locales, opportunités de développement : l’économie circulaire peut être une véritable opportunité pour votre commune, en vous appuyant sur l’expertise des organisations d’économie sociale. Car l’économie sociale conjuguée à l’économie circulaire permet d’entreprendre autrement pour répondre aux défis socio-économiques locaux.

Des organisations pionnières et innovantes

Qui ne connaît pas les Ressourceries, les Petits Riens et les bulles à vêtements Terre ? Ou les innovations que sont les ateliers vélo ou les Repair Cafés ? Pionnières de l’économie circulaire, ces organisations d’économie sociale collectent, trient, réparent, upcyclent et recyclent des objets du quotidien, des textiles à l’électroménager en passant par des vélos et d’autres déchets devenus des ressources. Elles connaissent parfaitement les filières, maîtrisent les flux et les externalités. L’économie circulaire est leur cœur de métier.

Des emplois locaux et non délocalisables

Les entreprises d’économie sociale ne se contentent pas de réduire les flux de déchets : elles créent aussi des emplois pour des personnes défavorisées qui collectent, trient, revalorisent et revendent ces objets. Elles contribuent également à lutter contre la pauvreté et l’exclusion, en proposant à petits prix des objets revalorisés, dans des boutiques solidaires de seconde main. L’économie sociale et circulaire dispose de tous les leviers nécessaires pour devenir un moteur de développement économique, social et environnemental et un véritable atout dans votre commune.

Favoriser l’économie sociale et circulaire locale

L’économie circulaire est encouragée à tous les niveaux de décisions. Vous aussi, vous pouvez agir en vous appuyant sur l’expertise des entreprises d’économie sociale.

  • En 2022, la Région de Bruxelles-Capitale a adopté une feuille de route pour stimuler le réemploi sur son territoire en intégrant des mesures de soutien à l’économie sociale. L’objectif est de doubler le volume de collecte pour la préparation au réemploi et atteindre 5 kg par an par habitant d’ici 2025.
  • Avec la stratégie Circular Wallonia, la Région wallonne veut atteindre au moins 8 kg par an par personne de biens réutilisés plutôt que jetés d’ici 2025 : soit une augmentation de 50%.

En savoir plus ?

Un partenariat multiforme pour des alternatives durables

Stéphanie Collard
Chargée de communication, Ressourcerie Le Carré ASBL

Une Nouvelle campagne en faveur des Acteurs de l’Économie Sociale et Circulaire

Une Nouvelle campagne en faveur des Acteurs de l’Économie Sociale et Circulaire 1200 1200 Ressources.be

L’économie sociale regroupe plus de 11.500 entreprises wallonnes et bruxelloises. Ce sont des associations, coopératives agréées, fondations et mutuelles. Toutes ont décidé de placer l’humain avant le profit !

Leur objectif commun : rendre service à la collectivité, dans le respect du travailleur et de son environnement ! 

Pionnières dans le secteur de la récupération, les entreprises d’économie sociale et circulaire mettent en œuvre depuis longtemps les principes de l’économie circulaire. 🍃

Par leurs activités, elles allient impact social, service durable à la collectivité et préservation de l’environnement ; création d’emplois locaux durables et prévention des déchets.

Boutiques de seconde main 👚👢, ateliers de réparation de vélos 🚲, Repair cafés… les pros de la Récup’ donnent une seconde vie à vos objets. Ici, vous êtes dans l’ultra local, ultra circulaire ! 🌏

L’économie sociale et le nouvel agrément réemploi wallon – Ça rapporte gros !

En Wallonie, l’économie sociale prend un nouveau tournant avec l’arrivée imminente du nouvel agrément réemploi, un dispositif qui se révèle être non seulement une avancée pour l’environnement, mais aussi une opportunité majeure pour l’économie et la société. Ce modèle inspirant, qui soutient le réemploi des biens, fait écho aux valeurs de l’économie circulaire, et nous rappelle qu’il est possible de concilier développement économique, bien-être humain et protection de notre planète.

Avec l’agrément réemploi, « ça rapporte gros » prend tout son sens. Gros pour l’humain, d’abord, puisque ces dispositifs encouragent la création d’emplois locaux, souvent dans des secteurs où l’insertion professionnelle est essentielle. Les entreprises sociales, qui forment le cœur battant de ce dispositif, permettent aux plus vulnérables de retrouver leur place dans la société par le biais d’un travail valorisant et porteur de sens.

Ensuite, gros pour l’environnement. Le réemploi, c’est avant tout un geste éco-responsable qui évite le gaspillage des ressources naturelles et réduit les déchets. En donnant une seconde vie aux objets, nous limitons notre empreinte écologique et promouvons une consommation plus durable. Ce modèle circulaire, qui remplace l’idée du “tout jetable”, contribue directement à l’atteinte des objectifs climatiques de la Wallonie.

Enfin, et non des moindres, gros pour l’économie. La relance par l’économie circulaire et sociale génère de la valeur ajoutée pour notre région. Le réemploi devient un vecteur de croissance pour de nombreux acteurs économiques locaux, et les avantages financiers découlant du nouvel agrément renforcent la viabilité de ce modèle. Cette approche soutient des entreprises qui ne poursuivent pas uniquement le profit, mais qui privilégient l’impact social et environnemental dans leurs pratiques.

Dans cette perspective, la nouvelle campagne de communication « Acteurs de l’ES », lancée pour une durée de 6 semaines sous la baseline « L’Économie Sociale ça rapporte gros », vient à point nommé pour sensibiliser la population et les entreprises à l’importance et aux bénéfices de cette économie. Plus qu’un simple slogan, cette campagne met en lumière le rôle central de l’économie sociale dans la transition vers un modèle de société plus solidaire et durable.

Quant au nouvel agrément réemploi, dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier 2025, il apporte une série d’améliorations significatives. Parmi elles, un renforcement des critères pour maximiser l’impact écologique et social du réemploi, ainsi que des compensations financières plus attractives pour les structures agréées. Ces modifications rendent le dispositif encore plus attrayant et incitatif pour de nouveaux acteurs, tout en consolidant les positions des structures existantes.

En conclusion, ces réformes du dispositif réemploi s’annoncent porteuses d’espoir pour l’avenir de l’économie sociale et circulaire en Wallonie. La Fédération RESSOURCES, acteur clé de la filière, restera particulièrement vigilante pour que les enveloppes budgétaires prévues dans le budget wallon dès 2025 prennent en compte ces évolutions, avec des objectifs clairs d’amélioration des résultats attendus. Cela passe par un soutien accru tant sur le plan de l’environnement que de l’économie sociale.

Il est clair que le réemploi, avec ses nombreux atouts, va au-delà des simples retombées économiques. Il nous rappelle que la durabilité et la solidarité sont indissociables d’un développement économique cohérent et respectueux des ressources humaines et naturelles. Ça rapporte gros, et nous ne pouvons que nous en réjouir.

Un nouvel AGW réemploi entrera en vigueur le 01/01/2025

Un nouvel AGW réemploi entrera en vigueur le 01/01/2025 2560 1709 Ressources.be

C’est le moment pour les entreprises agrées de renouveler/demander à modifier leur agrément.

L’agrément réutilisation a été modifié par l’AGW du 21 mars 2024 qui est entré en vigueur le 20 juillet 2024.

Suite à cette entrée en vigueur, les entreprises agréées doivent, selon les cas, introduire une demande de modification de leur agrément ou introduire une nouvelle demande d’agrément.

  • Doivent introduire une demande de modification de leur agrément pour prendre en compte la nouvelle répartition des flux les entreprises dont l’agrément actuel prend fin au-delà du 31 décembre 2025.
  • Doivent introduire une nouvelle demande d’agrément les entreprises dont l’agrément actuel prend fin avant le 31 décembre 2025.

Dans les deux cas, ces demandes doivent être parvenues au DSD pour le 20 octobre 2024 au plus tard.

Pratiquement, chacune des entreprises concernées a reçu un mail de Madame Sandrine Chaboud  qui est en charge des dossiers au sein du DSD avec les éléments nécessaires. Les dossiers peuvent être introduits via le formulaire papier ou via le formulaire en ligne.

Vous pouvez retrouver une rubrique “FAQ” reprenant les questions qui reviennent à propos de l’agrément.

Si nécessaire, vous pouvez contacter Madame Sandrine Chaboud, merci de le faire uniquement par mail sandrine.chaboud@spw.wallonie.be

N’hésitez pas non plus à contacter RESSOURCES, personne de contact : Christine Coradossi c.coradossi@res-sources.be 081.390.710 ou 0475.50.80.69

Documents utiles :

  1. Le texte de l’AGW
  2. Présentation de la séance d’information du 5 septembre 2024 par Sandrine Chaboud
  3. Pour les nouvelles demandes :
  4. Pour les demandes de modification : Modèle de demande de modification

Les agréments modifiés ainsi que les nouveaux agréments prendront effet au 1er janvier 2025.

Description du contenu de l’AGW révisé

Ce 21 mars 2024, le Gouvernement Wallon a adopté la révision de l’arrêté relatif à l’agrément et au financement des entreprises sociales actives dans le réemploi. Outre quelques changement de vocabulaire (ne dites plus réutilisation mais « réemploi »), le texte adopté apporte des avancées intéressantes pour les entreprises concernées.  

Tout d’abord, la révision vise la simplification administrative: les critères d’obtention de l’agrément diminuent de 16 à 11. L’obtention préalable de l’agrément IES (ou de ses équivalents dans les autres Régions) permet en effet de supprimer les doublons.

Ensuite, le cœur de la réforme aboutit à une augmentation des compensations financières (le texte banni le terme « subvention ») octroyées aux entreprises agréées. La compensation se divise en quatre parties :

  • La partie économie sociale (ex-emploi) reste inchangée.
  • La partie environnement (à la tonne réutilisée) est légèrement restructurée au niveau des catégories et les montants sont fortement augmentés. Ces montants seront indexés chaque année. Ci-dessous, les montants en euros/tonne:
    • EEE (y compris IT et PPV): 420€
    • Matelas: 180€
    • Meubles: 180€
    • Vélos: 180€
    • Objets de déco/vaisselle: 180€
    • Autres objets valorisables: 180€
    • Textiles: 400€
    • Déconstruction: 95€
  • Un montant forfaitaire de 7.500€ est octroyé aux structures qui réemploient entre 10 et 100 tonnes pour couvrir les frais administratifs et de gestion de l’agrément.
  •  Le bonus, mécanisme de redistribution des budgets non utilisés par certaines entreprises agréées, reste inchangé.

Enfin, la révision renforce la sécurité juridique du dispositif au regard de la législation sur les aides d’Etat. Le mandat de service d’intérêt économique général (SIEG) a été actualisé et est mieux intégré dans les politiques sociales et environnementales de la Région. Le mécanisme de contrôle de la surcompensation a été précisé sans alourdir la charge de rapportage des entreprises, prend en compte de manière juste les rémunérations similaires octroyées par les REP et intègre la notion de « bénéfice raisonnable » fixé à 6%  par défaut.

En conclusion, ces modifications augmentent l’attractivité de l’agrément et des compensations financières qui en découlent. RESSOURCES va maintenant rester attentif afin que les enveloppes budgétaires inscrites dans le budget wallon à partir de 2025 intègrent ces évolutions et les objectifs d’augmentation des résultats attendus, tant au niveau de l’environnement que de l’économie sociale.

Et si la nouvelle tendance était de devenir Infidèle?

Et si la nouvelle tendance était de devenir Infidèle? 1200 630 Ressources.be

Êtes-vous infidèle ?

Avez-vous vu ou entendu la nouvelle campagne de promotion de l’économie sociale ?

Elle invite les citoyens wallons et bruxellois à faire une infidélité à leurs habitudes de consommation, en testant l’économie sociale. J’y participe avec mes collègues de la Fédération RESSOURCES asbl !

Car OUI, nous sommes Acteurs de l’économie sociale.

Vous ne le savez peut-être pas, mais RESSOURCES asbl est la Fédération de l’économie sociale et circulaire. Eh oui, en tant que Fédération à finalité sociale, notre but premier est d’être utile à la collectivité, pas de faire du profit, ou de s’assurer que nos entreprises membres en fasse un maximum…

Qu’est-ce que ça change ?

Et bien ça change tout ! Nos trois piliers, ce sont l’économie, le social et l’environnement. Mais pas comme vous avez l’habitude de le lire, de le voir ou même de l’entendre. Nos engagements ne sont pas limités à de beaux emballages servis à coup de plans CSR ou de rapports d’impact sortis de la cuisse de Jupiter et mettant en avant la neutralité carbone de nos gazelles entrepreneuriales.

Non pas du tout, en qualité de front runners nos entreprises membres préfèrent concentrer leur temps sur l’action et l’amélioration continue de leurs activités. Bien qu’exemplaires depuis de nombreuses années, nos entreprises ne s’attardent pas à vous faire “gober” qu’elles sont neutres en carbone depuis 2007… #Bullshit !

Nos entreprises sont conscientes qu’il nous faudra soulever des montagnes pour ne serait-ce que tendre vers cette neutralité. Que nous n’y arriverons pas seuls, mais tous ensemble !

Et qu’on le veuille ou non, il nous faudra aborder la question épineuse de la croissance et de sa sœur jumelle, la décroissance !

Les Petits Riens | Spullenhulp par exemple, ont pour mission de venir en aide à un public précarisé, en offrant des solutions de logement à des personnes sans abri, et en réinsérant des individus éloignés de l’emploi dans le monde du travail. Ils financent ces actions grâce à leur activité économique, qui repose en grande partie sur vos dons.

Acheter vos vêtements dans un de leurs magasins, c’est soutenir une économie sociale et locale, responsable et solidaire, aux antipodes de Vinted, Shein et autres géants de la fast fashion, dont l’objectif premier est de générer un maximum de profits, aux dépens des travailleurs.euses et de l’environnement.

Mais dans les faits qui s’engage réellement dans une démarche réellement vertueuse ? Vous ? Vos voisins ? L’équipe de Google ?

Alors certes, Les Petits Riens | Spullenhulp ne sont pas neutres en carbone, d’ailleurs personnes ne l’est réellement ! Mais oui, il existe des Acteurs de l’économie sociale qui adoptent le chemin vers cette transition nécessaire. Et ils y arriveront grâce à vous, votre soutien et surtout par votre changement de comportement !

Par ailleurs, il existe plein d’autres Acteurs de l’économie sociale, dans l’alimentation, la Récup’, les titres-services, la construction, les parcs et jardins, l’énergie, la santé et même la téléphonie, qui font réellement bouger les lignes, pas uniquement celles de leurs rapports d’impact habillés de main de maître par les meilleurs marketers de la planète.

Alors si vous voulez vraiment faire quelque chose pour la société, pour la planète, pour mieux dormir le soir, commencer par des actions très simples et très locales… Trouvez les entreprises qui font réellement bouger les lignes, près de chez vous sur conso.economiesociale.be, et faites d’autres infidélités au profit à tout prix.

Merci de nous être fidèle.s !

RESSOURCES publie son mémorandum – Élections 2024

RESSOURCES publie son mémorandum – Élections 2024 2160 3840 Ressources.be

Les entreprises sociales et circulaires ne sont pas que les pionnières de l’économie circulaire. Ce sont aussi et surtout les championnes de l’ultra-circularité !

Les entreprises sociales et circulaires remettent sur le marché des biens et des matières de seconde, troisième, voire quatrième main. Par leurs activités, elles allongent la durée de vie des produits, elles évitent les couts – financiers et environnementaux – du traitement des déchets, elles évitent les impacts sociaux et environnementaux de la production et de l’importation de produits neufs, tout en générant de l’activité économique locale, des activités de formation et d’insertion socio-professionnelle dans des métiers d’avenir pour un public fragilisé et fortement éloigné du marché de l’emploi tout en fournissant des biens et services essentiels à de personnes précarisées.

Chaque euro investi dans l’économie sociale et circulaire génère un triple impact, social, économique et environnemental, positif pour la collectivité !

Aujourd’hui, les entreprises sociales et circulaires poursuivent le développement de leurs activités historiques de réemploi, et mettent également en œuvre leurs compétences et savoir-faire dans des activités complémentaires de leur chaine de valeur, en particulier leur digitalisation, le développement de service de réparation, de l’économie de la fonctionnalité et de la préparation au recyclage.

Pour exploiter au mieux ces opportunités à la faveur de nos territoires, les entreprises sociales et circulaires ont besoin d’un cadre économique et règlementaire favorable et adapté.

Pour cela, RESSOURCES – la fédération des entreprises d’économie sociale de la réutilisation – préconise un dialogue et une concertation de tous les acteurs disposant de compétences en matière de gestion des déchets tant au niveau européen, fédéral que régional. La fédération publie donc un Mémorandum avec des recommandations pour le secteur et ce, pour les 3 niveaux de pouvoirs (Régions, Fédéral et Européen) afin d’inspirer les futurs élus dans l’élaboration et la mise en œuvre d’une législation relative à la réutilisation, la réparation et la gestion des déchets et, plus encore, à l’écoconception et à une consommation raisonnée/durable. Ce cadre législatif pourra soutenir :

• la création d’emplois durables pour un public peu qualifié;
• le développement d’une économie locale forte ;
• la lutte contre la pauvreté ;
• l’innovation sociale et technologique ;
• la préservation de l’environnement par la réduction des déchets et la promotion d’une consommation durable ;
• la lutte contre le changement climatique par une économie circulaire priorisant la réutilisation sur le recyclage.

RESSOURCES se tient à disposition des candidats, avant – pendant – après, les élections de juin 2024 pour répondre aux questions, travailler aux solutions et consulter les acteurs de terrain. 

Contact : Jean-Marc Caudron – Directeur – 081/ 390 710

Quinzaine de l’économie sociale et circulaire

Quinzaine de l’économie sociale et circulaire 7680 4320 Ressources.be

« L’économie sociale moteur de l’économie circulaire ? »

Dans le cadre de la Quinzaine de l’Économie Sociale et Circulaire, la fédération RESSOURCES invite les pouvoirs publics et les professionnels du secteur de l’économie circulaire à sa conférence-débat annuelle, ce jeudi 1er juin 2023 à Namur. ♻

Forts de leur expertise, un panel d’experts et de stakeholders du secteur partageront avec nous leurs visions, plurielles, et nous offrirons un regard global sur les enjeux d’une économie #sociale et #circulaire .

La digitalisation

Afin de rester compétitif et répondre aux exigences d’une société de plus en plus digitalisée, comment le secteur de l’économie sociale et circulaire doit-il se comporter ? La digitalisation représente-elle une menace ou une opportunité pour le secteur ? Pour ses usagers ? Pour l’emploi ? Existent-ils des freins à la digitalisation du secteur ?

L’industrialisation

Afin de répondre aux enjeux que représentent la collecte, le traitement et la valorisation des déchets/ressources, les entreprises d’économie sociale et circulaire sont-elles en mesure de faire face aux volumes à traiter ? N’est-il pas contradictoire de vouloir industrialiser des activités d’économie sociale ? Les entreprises sociales sont-elles en mesure de réellement concurrencer les entreprises dites capitalistes ?

L’impact social

Face aux évolutions technologiques et industrielles, comment le secteur de l’économie sociale et circulaire doit-il se positionner ?  Le secteur ne risque-t-il pas de perdre une partie de ses valeurs, de son ADN et in-fine de son impact sur la société ?  Faut-il absolument chercher la croissance en économie sociale ? L’élément différenciant du secteur de l’économie sociale et circulaire est par essence, son impact social… Mais faut-il encore pouvoir le communiquer. A l’instar de l’impact environnemental, n’existe-il pas un risque que les entreprises capitalistes s’en emparent à grand coup de socialwashing ?

Nous tenterons de répondre à toutes ces questions avec l’aide de nos 6 panélistes.

Quand ? Le jeudi 1 juin 2023, de 13h30 à 16h30

Où ? Rue de Fernelmont 40/42, 5020 Namur sur le site de CREAGORA

Le débat sera modéré par Matthieu Peltier, Professeur d’éthique et de philosophie à l’EPHEC et chroniqueur à la RTBF.

Consultez notre page LinkedIn afin de découvrir les panélistes qui interviendrons le 1er juin.

Inscrivez-vous via le lien ci-dessous 👇 👇 👇

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